7 novembre 2005
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Il m’est arrivé plusieurs fois de dire, je dois tourner en 10h30’ aux 100km vu mon temps de passage sur mes 24h. Je passe généralement autour de 11h30 à une allure assez facile. Mais il ne suffit pas de se dire que l’on a le potentiel, il faut encore le faire. Et à Theillay 2003 je m’étais planté, partant trop vite et terminant péniblement en 11h10’. J’avais donc à cœur de prendre ma revanche même si depuis que je connais les 24h et les courses par étapes j’ai un peu négligé la discipline phare de l’ultra marathon.
Le dernier 100km de l’année 2005 tombait à pic, juste le temps de bien récupérer de ma Transe Gaule puisqu’il y a 2 mois entre les deux épreuves.
Le foncier étant déjà acquis j’ai orienté ma préparation vers un travail plus qualitatif, pour un total de 40 à 50km/semaine environ, voire parfois moins. Je n’ai jamais été un boulimique du kilométrage à l’entraînement, alors après une Transe Gaule, encore moins. Seulement 2 sorties ont dépassé les 1h30 pendant ces deux mois, le marathon de prépa à Carcassonne et une sortie longue (1h56’) deux semaines avant la course.
Carcassonne m’avait mis en confiance, j’avais de bonnes jambes et je devais me freiner pour ne pas me laisser emporter par l’euphorie. Il s’agissait d’un marathon de prépa, je ne voulais pas faire de folies à S-4. Juste une petite douleur au genou en milieu de marathon est venue me contrarier mais elle était due au travail des jours précédents.
St Estève c’est aussi la rencontre avec les copains, départ groupé la veille avec le club de Pérols (34) qui présente 3 individuels (Anne-Cécile et Emmanuel FONTAINE et Stéphane HALBAUT) et une équipe de 5 relayeurs, puis retrouvailles avec Jean-Marc DEWELLE, Vincent TOUMAZOU et Vincent GOUZERC’H pour la pasta. A St Estève la participation n’est pas élevée en nombre mais on y retrouve toutes les figures de l’ultra français, ceux qui sont depuis 25 ou 30 ans sur le circuit, voire davantage. Cette pasta ressemble à une réunion de famille.
Le départ a été avancé à 8h, c’est une bonne chose, on sera rentré plus tôt. La météo était assez optimiste les jours précédents concernant la tramontane mais le vent a tourné comme on dit. Elle est là ! Il nous faudra composer avec toute la journée, elle ira même en s’amplifiant dans l’après-midi. Le circuit est un aller-retour de 10km entre St Estève et Baho. Il comporte quelques bosses mais aussi de longues portions plates.
Les taureaux sont lâchés, c’est parti vite. Je m’installe vers l’arrière, sachant que je reprendrais des places. La suite me donnera raison puisque j’étais classé 53ème sur 87 partants au 20ème km et je termine 31ème. Rien à dire sur les 60 premiers kilomètres, je suis parti à 10km/h, je continue à 10, je franchis les 6h avec 60km. Un rapide calcul, il me reste 4h30 et 40km pour atteindre mon objectif. Et là je joue les épiciers, je n’aurais peut-être pas du, difficile de savoir ! Je ne cherche pas à donner le maximum mais je calcule pour finir en 10h30’. Le tour suivant est effectué en 1h06’, relâché, puis 1h09’ mais à ce moment de la course j’ai un coup de moins bien suite à l’absorption d’une bière ! J’ai les jambes lourdes. Ces symptômes s’estompent au 80ème (passage en 8h15’) et je franchis le 90ème en 9h22’30’’, c’est fait, contrat rempli …sauf qu’il fait nuit et je n’ai pas vu mon chrono. Je me suis arrêté pour me ravitailler au 96ème car j’étais un peu juste et j’ai mal estimé le temps perdu. Quand je rentre dans St Estève sous le premier lampadaire, en 10h 24’, je sais que je suis au-dessus, je donne tout ce que je peux pour un temps final de 10h 31’15’’ ! Ce n’est pas grave, je suis content, on n’est pas à une minute près sur un 100km.
Prochain objectif à St Nazaire-les-Eymes le 18 mars 2006, tenir les 10km/k pendant 4heures de plus, soit 9h 59’59'', et cette fois là je ne voudrais pas manquer l’objectif pour une seconde.
Le dernier 100km de l’année 2005 tombait à pic, juste le temps de bien récupérer de ma Transe Gaule puisqu’il y a 2 mois entre les deux épreuves.
Le foncier étant déjà acquis j’ai orienté ma préparation vers un travail plus qualitatif, pour un total de 40 à 50km/semaine environ, voire parfois moins. Je n’ai jamais été un boulimique du kilométrage à l’entraînement, alors après une Transe Gaule, encore moins. Seulement 2 sorties ont dépassé les 1h30 pendant ces deux mois, le marathon de prépa à Carcassonne et une sortie longue (1h56’) deux semaines avant la course.
Carcassonne m’avait mis en confiance, j’avais de bonnes jambes et je devais me freiner pour ne pas me laisser emporter par l’euphorie. Il s’agissait d’un marathon de prépa, je ne voulais pas faire de folies à S-4. Juste une petite douleur au genou en milieu de marathon est venue me contrarier mais elle était due au travail des jours précédents.
St Estève c’est aussi la rencontre avec les copains, départ groupé la veille avec le club de Pérols (34) qui présente 3 individuels (Anne-Cécile et Emmanuel FONTAINE et Stéphane HALBAUT) et une équipe de 5 relayeurs, puis retrouvailles avec Jean-Marc DEWELLE, Vincent TOUMAZOU et Vincent GOUZERC’H pour la pasta. A St Estève la participation n’est pas élevée en nombre mais on y retrouve toutes les figures de l’ultra français, ceux qui sont depuis 25 ou 30 ans sur le circuit, voire davantage. Cette pasta ressemble à une réunion de famille.
Le départ a été avancé à 8h, c’est une bonne chose, on sera rentré plus tôt. La météo était assez optimiste les jours précédents concernant la tramontane mais le vent a tourné comme on dit. Elle est là ! Il nous faudra composer avec toute la journée, elle ira même en s’amplifiant dans l’après-midi. Le circuit est un aller-retour de 10km entre St Estève et Baho. Il comporte quelques bosses mais aussi de longues portions plates.
Les taureaux sont lâchés, c’est parti vite. Je m’installe vers l’arrière, sachant que je reprendrais des places. La suite me donnera raison puisque j’étais classé 53ème sur 87 partants au 20ème km et je termine 31ème. Rien à dire sur les 60 premiers kilomètres, je suis parti à 10km/h, je continue à 10, je franchis les 6h avec 60km. Un rapide calcul, il me reste 4h30 et 40km pour atteindre mon objectif. Et là je joue les épiciers, je n’aurais peut-être pas du, difficile de savoir ! Je ne cherche pas à donner le maximum mais je calcule pour finir en 10h30’. Le tour suivant est effectué en 1h06’, relâché, puis 1h09’ mais à ce moment de la course j’ai un coup de moins bien suite à l’absorption d’une bière ! J’ai les jambes lourdes. Ces symptômes s’estompent au 80ème (passage en 8h15’) et je franchis le 90ème en 9h22’30’’, c’est fait, contrat rempli …sauf qu’il fait nuit et je n’ai pas vu mon chrono. Je me suis arrêté pour me ravitailler au 96ème car j’étais un peu juste et j’ai mal estimé le temps perdu. Quand je rentre dans St Estève sous le premier lampadaire, en 10h 24’, je sais que je suis au-dessus, je donne tout ce que je peux pour un temps final de 10h 31’15’’ ! Ce n’est pas grave, je suis content, on n’est pas à une minute près sur un 100km.
Prochain objectif à St Nazaire-les-Eymes le 18 mars 2006, tenir les 10km/k pendant 4heures de plus, soit 9h 59’59'', et cette fois là je ne voudrais pas manquer l’objectif pour une seconde.
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